L’ASNL à deux doigts de toucher un pactole inattendu mais salvateur

Un transfert à 10 millions d’euros en vue ?

Formé à Nancy, Neil El Aynaoui avait été transféré à Lens en juillet 2023 pour environ 600 000 euros. Moins d’un an plus tard, sa valeur explose : plusieurs clubs de Ligue 1 et de l’étranger s’intéressent au milieu de terrain, dont le transfert pourrait atteindre 10 millions d’euros.

Pour Nancy, cela ouvre deux sources potentielles de revenus :

• Clause de revente : si l’ASNL a négocié un pourcentage sur la plus-value (souvent 10-20 %), le club pourrait récupérer de l’argent mais cette clause est hypothétique et nous n’avons pas d’information en ce sens.
• Contribution de solidarité FIFA : si El Aynaoui part à l’étranger, 5 % du transfert (soit 500 000 €) seront partagés entre les clubs formateurs. Nancy pourrait toucher jusqu’à 400 000 € !

El Aynaoui va t’il quitter le RCL ?

Longtemps courtisé par l’AS Monaco, qu’il était tout proche de rejoindre l’été dernier avant qu’un souci détecté lors de la visite médicale ne vienne compromettre l’opération, Neil El Aynaoui continue de susciter l’intérêt sur le marché des transferts. Auteur d’une fin de saison aboutie avec le RC Lens (23 matchs, 5 buts, une passe décisive), le milieu de terrain de 23 ans a su rebondir et s’imposer comme un élément clé de l’effectif artésien.

Conscient de sa montée en puissance, le club lensois souhaite verrouiller son avenir en lui proposant une prolongation de contrat jusqu’en 2027. Mais si une offre est déjà sur la table, El Aynaoui et son entourage – composé notamment de ses parents et de l’un de ses frères – prennent leur temps pour étudier les options, sans se précipiter.

Dans un contexte économique tendu, où le Racing vise 44 millions d’euros de ventes pour rééquilibrer ses comptes, les dirigeants pourraient envisager un transfert juteux dans un pays du Golf mais est-ce la priorité du joueur ?

Une montée synonyme de revenus accrus

Cette accession en Ligue 2 change la donne économiquement. Les clubs y perçoivent environ 1 million d’euros par saison en droits TV, contre environ 500 000 € en National.

À cela s’ajoutent :

• Une meilleure visibilité médiatique.
• Une attractivité accrue pour les sponsors.
• Des aides publiques potentiellement renforcées.

Entre les revenus de la Ligue 2 et le potentiel pactole El Aynaoui, l’ASNL a une opportunité rare de redresser ses finances tout en préparant l’avenir. Les supporters peuvent enfin souffler : l’avenir semble (enfin) s’éclaircir pour le club à la croix de Lorraine.