Le SC Bastia continue de construire son effectif avec ambition. Après l’officialisation d’Issiaka Karamoko, c’est au tour de Jérémy Sebas de s’engager définitivement avec le club corse. L’attaquant de 22 ans, prêté par le RC Strasbourg depuis février dernier, a signé un contrat de quatre ans, jusqu’en juin 2029.
Un transfert réfléchi, une continuité logique
Ce transfert n’est pas une surprise : déjà bien intégré au collectif bastiais, Jérémy Sebas a convaincu le staff technique par son implication et sa montée en puissance. En 13 matchs de Ligue 2 disputés sous les couleurs du SCB, l’ancien espoir de Strasbourg a inscrit un but et délivré une passe décisive. Des statistiques modestes, certes, mais révélatrices d’un potentiel encore en développement. Son profil polyvalent (pouvant évoluer sur tout le front de l’attaque), sa taille (1,87 m) et sa puissance physique en font une arme à modeler.
Un projet de stabilité pour le SC Bastia
En prolongeant Sebas jusqu’en 2029, Bastia envoie un signal fort : celui d’un club qui souhaite miser sur des joueurs jeunes, à fort potentiel, capables de s’épanouir sur la durée en Ligue 2, voire plus haut. Cette signature longue durée est une marque de confiance réciproque entre le joueur et le club, mais aussi un choix stratégique dans un contexte de mercato tendu, où les attaquants mobiles et formés aux joutes professionnelles se font rares.
L’avis du coach a pesé lourd
Ce transfert n’est pas uniquement un mouvement administratif. Benoît Tavenot, l’entraîneur insulaire, tenait particulièrement à conserver l’attaquant martiniquais. Sa volonté d’ancrer Sebas dans le projet bastiais a joué un rôle déterminant dans les négociations. Le club avait besoin de stabiliser son secteur offensif après une saison en dents de scie, et l’arrivée conjointe de Karamoko et Sebas vise à redonner du tranchant et de la profondeur à l’attaque.
Une marge de progression évidente
Avec seulement 43 matchs en pro à son actif, Sebas reste un joueur en apprentissage. Ses statistiques par match témoignent cependant d’une certaine activité : 1,2 dribbles réussis, 0,7 passe clé et 0,4 tir cadré en moyenne par match. Des données qui laissent entrevoir un potentiel technique réel, à condition de gagner en régularité dans les zones décisives.
