Les Celtic Ultras 2001 et les Ultras Brestois 1990 sont au cœur de la tourmente. Après des incidents survenus lors du match contre Lens en avril dernier, le sous-préfet de Brest envisage leur dissolution. Une décision qui soulève des questions sur l’avenir des supporters dans le football français.
Une Situation Explosive
Le 15 avril, une cinquantaine d’ultras brestois cagoulés ont tenté d’intercepter des véhicules lensois. Cet incident n’est pas passé inaperçu. Résultat : 45 interpellations, 15 poursuites, et huit convocations en correctionnelle pour début 2026. Une réponse judiciaire qui démontre la gravité des faits.
Dissolution : Une Solution Efficace ?
Pourquoi cette mesure radicale ? Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait déjà envisagé des dissolutions en 2025, ciblant des groupes comme les Magic Fans ou la Brigade Loire. Toutefois, la dissolution ne s’applique pas systématiquement. L’objectif est clair : mettre fin aux violences qui ternissent l’image du football.
- Avantages :
- Réduction des violences
- Sécurité des spectateurs et des joueurs
- Inconvénients :
- Perte de l’ambiance unique des stades
- Sentiment d’injustice pour les supporters non-violents
Vers un Football sans Violence ?
Le chemin vers des stades apaisés passe par des mesures fermes mais aussi par le dialogue. La dissolution, bien que radicale, n’est qu’une partie de la solution. Une sensibilisation accrue et des actions préventives pourraient être des leviers complémentaires.
La dissolution des groupes de supporters est-elle vraiment la solution ultime ? Si l’on souhaite un football sans violence, il est peut-être temps de repenser notre approche. Une ouverture vers des initiatives de paix pourrait transformer les stades en lieux de passion positive. Mon avis sur ce sujet : il est crucial de trouver un équilibre entre fermeté et dialogue pour préserver l’âme du football tout en assurant la sécurité de tous.