Un supporter du Stade Lavallois est sous enquête après des incidents survenus lors du match contre Dunkerque en Ligue 2. Les accusations portent sur “rébellion et violences contre personnes dépositaires de l’autorité publique”.
Enquête en cours
Deux membres du Laval Crew ont été placés en garde à vue pendant 13 heures après les troubles dans les tribunes. Selon la procureure de Dunkerque, une des gardes à vue a été classée sans suite, faute de preuves suffisantes. Cependant, pour l’autre supporter, l’enquête reste ouverte, se concentrant sur des accusations de rébellion et violences volontaires contre des agents de l’autorité.
Policier blessé
L’un des policiers a été blessé, et un médecin légiste doit évaluer les blessures pour déterminer une éventuelle incapacité de travail et requalifier l’infraction si nécessaire. Cette évaluation s’inscrit dans la démarche de clarification des événements.
Témoignage d’un supporter
Julien*, un supporter du Stade Lavallois, témoigne de la panique qui a envahi les tribunes. Il décrit comment l’ambiance, initialement familiale, a basculé lors de l’intervention policière, avec boucliers, gaz lacrymogène et matraques. Julien ne comprend pas la violence de l’intervention et s’inquiète pour les familles présentes, notamment un père accompagné de sa fille.
Suite à ces événements, le groupe d’ultras Jeunesse Laval, issu du Laval Crew, a annoncé sa dissolution après trois ans d’existence.
Mon avis sur les incidents
Les événements survenus à Dunkerque soulèvent des questions sur la gestion des foules dans les stades. La violence, qu’elle soit du côté des supporters ou des forces de l’ordre, nuit à l’esprit sportif. La dissolution de Jeunesse Laval pourrait être vue comme une conséquence de cette escalade de tensions. Il est crucial de repenser les approches pour garantir la sécurité tout en respectant les passions qui animent les supporters. Cette affaire devrait inciter à une réflexion collective sur la manière de prévenir de tels débordements à l’avenir.
*Prénom modifié.




