Le Dinamo Zagreb avait mis le paquet pour s’offrir Zakaria Ariss. Mais malgré les 3 millions d’euros posés sur la table, Bastia a dit non. Un refus qui en dit long sur les ambitions du club corse.
Un défenseur déjà indispensable à Bastia
Il n’a fallu que quelques mois à Zakaria Ariss, 20 ans, pour s’imposer comme l’un des hommes forts du onze bastiais. Recruté l’été dernier en provenance de Dijon, après des débuts en National, le latéral gauche a enchaîné 29 matchs de Ligue 2, affichant une constance rare pour son âge. Travailleur, fiable, doté d’un vrai potentiel offensif, Ariss a rapidement séduit supporters et observateurs… mais aussi les recruteurs à l’étranger.
Parmi eux, le Dinamo Zagreb, vice-champion de Croatie, a très clairement accéléré ces derniers jours. Selon plusieurs sources concordantes, le club croate aurait transmis une offre de 3 millions d’euros assortie de bonus, visant à recruter le défenseur dès ce mercato estival.
Bastia ferme la porte, pour l’instant
Mais à la surprise générale, le SC Bastia a décliné l’offre. Pourquoi dire non à une somme aussi significative, surtout pour un club de Ligue 2 ? Parce qu’Ariss est devenu intouchable dans le projet sportif corse. La direction a fait savoir qu’il faisait partie des pièces clés pour la saison à venir. À l’heure où Bastia espère viser plus haut, se séparer de l’un de ses meilleurs éléments serait un contre-sens stratégique.
Ce refus envoie également un message fort aux autres prétendants : il faudra mettre bien plus sur la table pour espérer convaincre. D’autant que le joueur n’est pas pressé de partir, et semble séduit par la confiance que lui accorde le club.
Entre stratégie sportive et valorisation du joueur
En coulisses, on reconnaît que Bastia devra vendre pour équilibrer ses comptes. Mais pas à n’importe quel prix, ni n’importe quand. Le club mise sur une éventuelle revalorisation du joueur après une saison complète, voire une participation aux Jeux Olympiques ou à un Euro Espoirs. Le timing du départ d’Ariss sera dicté par le projet du club… et le marché.