Et si c’était lui, la recrue symbole de l’ère De Zerbi ? Nico Gonzalez est plus qu’un nom sur une short-list : c’est la priorité absolue du coach marseillais, qui veut en faire le moteur de son animation offensive. Entre discussions avec la Juve, volonté ferme du joueur et stratégies de contournement, le dossier s’accélère.
Un nom, une obsession : Nico Gonzalez
Roberto De Zerbi a une idée fixe. Dans les bureaux de La Commanderie, l’ancien coach de Brighton ne cesse de le marteler : “C’est Nico Gonzalez que je veux.” L’ailier argentin de la Juventus n’a pas brillé statistiquement cette saison (3 buts, 2 passes en Serie A), mais son profil complet, sa polyvalence et son vécu en sélection font de lui le joueur idéal pour sublimer le système de De Zerbi.
Le coach italien veut muscler son animation offensive après les départs de Luis Henrique (Inter) et Jonathan Rowe (en partance pour Newcastle). Et dans son schéma exigeant, capable d’alterner possession hautes et transitions rapides, Nico coche toutes les cases.
La Juventus veut négocier… mais l’OM résiste
La Juve, de son côté, n’est pas contre l’idée d’un transfert – surtout en cas de belle offre. Igor Tudor, de retour à Turin, apprécie fortement Leonardo Balerdi, qu’il a déjà coaché à Marseille, et a tenté de forcer un deal croisé : Gonzalez + Mbangula contre Balerdi.
Mais Longoria et Benatia refusent d’associer les deux dossiers. Pour eux, Nico Gonzalez doit être une opération indépendante, stratégique, et non une pièce d’échange dans un jeu de dupes.
Un prêt de luxe pour contourner le fair-play financier ?
C’est l’autre piste explorée par l’OM. Le joueur est estimé à 28 millions d’euros, une somme difficile à sortir d’un coup, surtout après les efforts faits pour recruter Greenwood, Gouiri et Rabiot. Un prêt avec option d’achat est donc à l’étude. Une solution qui arrangerait tout le monde : la Juve allège sa masse salariale, l’OM récupère un cadre prêt à jouer la Ligue des Champions… et le joueur, lui, relance sa carrière dans un projet excitant.
Pourquoi De Zerbi le veut absolument ?
Nico Gonzalez n’est pas qu’un ailier. C’est un joueur total, capable d’évoluer :
- comme piston dans un 3-4-3 (poste occupé à la Juve),
- comme ailier gauche ou droit,
- ou même comme relayeur haut, un rôle cher à De Zerbi.
Sa capacité à presser haut, à combiner rapidement et à rentrer dans l’axe pour libérer les couloirs est un atout clé dans le jeu du technicien italien. L’OM veut imposer un style européen, conquérant, mobile. Et Gonzalez peut incarner ce virage.
Le joueur est séduit, le projet l’attire
Selon plusieurs sources concordantes (Corriere dello Sport, L’Équipe), l’Argentin est enthousiaste à l’idée de rejoindre Marseille. Il a discuté directement avec De Zerbi, qui l’a convaincu du rôle central qu’il aurait. Le parcours d’Adrien Rabiot, relancé à la Juventus puis en équipe de France, sert d’exemple. Gonzalez veut un projet où il compte vraiment – et pas une saison en pointillés comme à Turin.
Une déclaration d’intention de l’OM ?
En ciblant un joueur comme Nico Gonzalez, Marseille envoie un message clair : le club ne veut pas juste participer à la Ligue des Champions, il veut y exister. Et cela commence par des joueurs capables d’élever le niveau collectif.
Le recrutement de Greenwood, la tentative pour Pogba, la relance d’un Amine Gouiri : tout s’aligne autour d’un objectif majeur – faire entrer l’OM dans une nouvelle dimension sportive et marketing.
Ce qu’il reste à trancher
- La formule du deal (transfert sec, prêt avec OA, deal en deux temps ?)
- Le salaire du joueur, encore élevé pour le barème olympien
- La position finale de la Juventus, qui pourrait revoir ses plans selon ses propres arrivées
Conclusion : L’OM est prêt à un effort financier et politique pour Nico Gonzalez. Reste à savoir si la Juve acceptera de céder un joueur encore sous contrat jusqu’en 2029. Mais une chose est sûre : De Zerbi a choisi son homme, et il ne reculera pas.