Direct

Ligue des champions : L’inter de Milan au plus mal, les accusation fusent au sein du groupe après la défaite historique

Publié le

Arthur

Arthur

uefa champions league final paris saint germain inter milan

Humiliation totale à Munich. Le 31 mai 2025, l’Inter Milan s’est écroulé face au Paris Saint-Germain en finale de Ligue des champions sur le score sans appel de 5-0. Une déroute inédite à ce stade de la compétition, qui a laissé le club lombard groggy. Mais depuis, les révélations s’accumulent et un nom revient au cœur de la tourmente : Simone Inzaghi.

Simone Inzaghi avait-il déjà la tête ailleurs ?

Trois jours après la finale, Inzaghi officialisait son départ pour Al-Hilal, avec à la clé un contrat faramineux estimé à 25 millions d’euros par an. Problème : selon un dirigeant du club saoudien, l’accord était en réalité conclu bien avant la finale. De quoi jeter un sérieux doute sur l’implication de l’entraîneur dans la préparation du plus grand match de la saison.

Une fracture morale dans le vestiaire

Lautaro Martinez avouait avoir “mis plusieurs jours” à réaliser. À son arrivée début juin, le nouvel entraîneur Cristian Chivu a trouvé un vestiaire “sonné, traumatisé”, incapable de tourner la page. L’Inter avait pourtant éliminé le Bayern Munich en quart de finale et le FC Barcelone en demi-finale. L’espoir était immense, la chute n’en fut que plus brutale.

La Gazzetta et la presse italienne accusent

Depuis l’aveu d’Al-Hilal, la presse italienne — en tête La Gazzetta dello Sport — multiplie les critiques. Elle parle d’“une trahison”. Certains observateurs s’interrogent : Inzaghi a-t-il tenté d’embarquer des cadres comme Barella ou Bastoni avec lui ? A-t-il dissimulé des négociations en cours ?

Un départ amer malgré un palmarès solide

En quatre ans à la tête du club, Inzaghi a quand même ramené des titres : Serie A 2024, 2 Coupes d’Italie (2022, 2023) et 3 Supercoupes (2021, 2022, 2023). Mais selon certains, c’est l’Inter qui a “plus donné à Inzaghi que l’inverse”. Le président Giuseppe Marotta regrette surtout la manière : il visait un autre entraîneur, en vain, et a dû se rabattre sur Chivu, encore inexpérimenté.

Un traumatisme collectif

Dans la presse comme chez les anciens joueurs, les réactions sont vives. Roberto Boninsegna déplore “un comportement non professionnel”. Contrairement à José Mourinho, parti en 2010 après un triplé glorieux, Inzaghi s’en va sur un naufrage. Cela change tout.

Des joueurs épuisés, un PSG injouable

Si les rumeurs sur Inzaghi ont pesé, l’Inter était aussi au bout physiquement. Après plus de 60 matchs dans la saison, les organismes étaient usés. Federico Dimarco, symbole d’un groupe lessivé, n’a jamais pu suivre le rythme imposé par un PSG en état de grâce. Le score fut lourd, mais peut-être inévitable.

Une chose est sûre : cette finale de Munich marquera durablement l’histoire du club, bien au-delà du terrain. Car derrière le 5-0, c’est tout un cycle qui s’est brisé.

Tags

Laisser un commentaire