Zuriko Davitashvili ne veut pas rester en Ligue 2. L’ailier géorgien de 24 ans, révélation de la saison dernière avec 9 buts et 8 passes décisives en Ligue 1, souhaite quitter une AS Saint-Étienne reléguée. Et parmi les clubs intéressés, un nom revient avec insistance : le FC Nantes.
Un profil explosif qui attire… mais à quel prix ?
Davitashvili, ancien des Girondins de Bordeaux, a impressionné malgré le naufrage collectif des Verts. Déterminé à poursuivre en Ligue 1, il est courtisé par Rennes, Strasbourg, des clubs turcs, et donc désormais par les Canaris. Le départ de Moses Simon au Paris FC, conjugué à l’incertitude autour de Matthis Abline, oblige Nantes à renforcer son secteur offensif.
Un transfert à 15 millions d’euros ?
D’après le journaliste géorgien Lasha Kokiashvili, l’ASSE aurait revu ses prétentions à la baisse : de 20 à 15 millions d’euros. Un montant encore conséquent pour un club nantais qui sort tout juste d’un transfert record de 10 millions d’euros pour Matthis Abline l’été dernier. Aujourd’hui estimé à 18 millions, ce dernier pourrait être revendu à prix d’or, offrant un levier financier non négligeable.
Une opération risquée pour Waldemar Kita
Waldemar Kita l’a prouvé : il peut investir fort quand il croit au potentiel d’un joueur. Mais le contexte économique est tendu. À l’heure actuelle, aucune offre officielle n’a été transmise à l’ASSE. Rennes et Strasbourg disposent d’atouts financiers plus solides. Reste à savoir si Nantes osera aligner les 15 millions demandés.
Une course ouverte, un avenir incertain
Davitashvili ne manque pas de prétendants, mais son prix et la relégation de Saint-Étienne jouent un rôle ambivalent. D’un côté, ses statistiques plaident pour un investissement ambitieux. De l’autre, son club vendeur est en position de faiblesse. Une enchère pourrait-elle se déclencher ? Ou attendra-t-on une baisse de prix en fin de mercato ?
Le FC Nantes est intéressé. Davitashvili est disponible. Mais le chèque reste lourd à signer. Ce feuilleton promet d’animer l’été canari… à condition que Waldemar Kita sorte, une fois encore, le carnet de chèques.