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L’OL rétrogradé en ligue 2 : Les joueurs vont-ils prendre la fuite ?

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Arthur

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Rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, l’Olympique Lyonnais vit l’un des plus grands séismes de son histoire moderne. Alors que le club fait appel, les départs s’enchaînent dans un vestiaire en pleine débandade. Entre contrats explosifs, jeunes en solde et stars pressées de partir, l’été 2025 s’annonce cataclysmique entre Rhône et Saône.

Une décision historique et une dette colossale

Le couperet est tombé ce mardi 24 juin. Malgré les garanties avancées par John Textor – notamment la vente de ses parts dans Crystal Palace pour 200 M€ et celle de Rayan Cherki à Manchester City (42,5 M€) –, la DNCG a confirmé la relégation administrative de l’OL en Ligue 2. La cause ? Une dette abyssale de plus de 450 millions d’euros et un plan de financement jugé insuffisant.

Les joueurs stars vont-ils prendre la fuite ?

Premier symbole de l’effondrement : Rayan Cherki. Le prodige formé à Lyon a déjà signé à Manchester City. D’autres suivront. Ernest Nuamah, Georges Mikautadze, Malick Fofana… Tous sont courtisés par l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Italie. Le mercato n’a même pas officiellement commencé que les lignes bougent déjà à grande vitesse.

La plupart des cadres de l’effectif disposent de clauses de départ en cas de relégation. D’autres verront leur salaire automatiquement révisé à la baisse. Mais certains – comme Thiago Almada ou Lucas Perri – disposent d’offres concrètes. Tagliafico veut rentrer en Amérique du Sud, Veretout, Niakhaté, Matic ou encore Mata seront poussés vers la sortie.

La masse salariale devient un gouffre

Avec 43 M€/an, la masse salariale lyonnaise était déjà la 5ᵉ plus élevée de Ligue 1. En L2, elle devient une bombe à retardement. Lacazette (500K€/mois), Tolisso (450K€), Matic (400K€)… L’OL doit impérativement diviser par deux sa masse salariale pour éviter l’asphyxie dès l’automne. Certains retours de prêt (Mangala, Lepenant) ne devraient même pas poser leurs valises à Décines.

À la cellule recrutement, c’est la panique. La descente en L2 bouleverse tous les plans. Il faut reconstruire un effectif compétitif, avec un budget serré, sans garantie de rester compétitif. Et avec une base jeune, vendable, mais vulnérable. L’ambition de jouer la remontée immédiate ? Difficilement tenable dans ces conditions.

Un monument qui vacille

L’OL n’avait plus quitté l’élite depuis 1989. Aujourd’hui, ce sont 36 années de stabilité qui s’effondrent. La presse étrangère s’étonne, les supporters sont sous le choc, et les adversaires sentent déjà l’odeur du sang. À Décines, le mot d’ordre est clair : survivre. Mais le chaos du mercato à venir pourrait enterrer le club plus vite qu’il ne le pense.

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