Les Girondins de Bordeaux se retrouvent dans une situation financière dramatique, avec un passif vertigineux de presque 94 millions d’euros. En arrière-plan, la gestion de Gérard Lopez est questionnée, car ses promesses de redressement se heurtent à une montagne de dettes.
Des dettes écrasantes
Avant toute renégociation, les dettes du club atteignent 93 900 641,04 €, réparties sur 436 créances. Lopez envisage un abandon de créance de plus de 40 M€, mais la dette resterait au-dessus de 50 M€. Cette somme se divise en trois catégories principales.
Créanciers publics et privés
En premier lieu, l’État et ses organismes, comme le fisc (5 M€) et l’URSSAF Aquitaine (3,3 M€), sont en tête de liste. Bordeaux Métropole attend près de 12 M€. Ces créances publiques sont prioritaires, mettant le club dans une situation délicate avec les autorités.
Transferts de joueurs et autres dettes
Ensuite, des millions restent dus à d’autres clubs pour des transferts non réglés : 3 M€ à Amiens pour Badji, 1,5 M€ à Gijon pour Pedro Diaz. Des clubs comme Caen ou Bastia sont aussi concernés, même sans lien direct avec des transferts, révélant une gestion dispersée.
Fournisseurs et artisans en attente
Enfin, le club doit à divers fournisseurs et artisans : hôtels, vignerons, boulangeries, etc. Un patchwork de créanciers souvent locaux, qui seront remboursés en dernier. Sous Gérard Lopez, le club illustre un endettement généralisé, où chaque créancier attend son dû.
Mon avis sur la situation
La situation financière des Girondins de Bordeaux sous la direction de Gérard Lopez est préoccupante. Malgré des efforts pour réduire la dette, la gestion du club semble chaotique et dispersée. Une stratégie claire et rigoureuse est nécessaire pour éviter de plonger davantage dans le chaos financier. La question reste de savoir si Lopez pourra redresser la barre ou si le club continuera à s’enfoncer. Cette situation suscite des interrogations et mérite une attention urgente.