Selon les dernières statistiques publiées en janvier 2025, Khvicha Kvaratskhelia, l’ailier géorgien du Paris Saint-Germain, a déjà inscrit 15 buts et délivré 10 passes décisives en Ligue 1 cette saison. Ces chiffres impressionnants soulignent son impact considérable sur le jeu offensif de l’équipe parisienne, confirmant son statut de joueur clé depuis son arrivée au club.
Recruté à l’été 2023, Kvaratskhelia s’est rapidement imposé comme un atout majeur pour le PSG, grâce à sa vitesse, sa technique et sa vision du jeu. Son intégration réussie dans l’effectif parisien a non seulement renforcé l’attaque, mais a également permis au club de maintenir une dynamique positive tant sur la scène nationale qu’européenne.
Pourtant selon certains supporters Kvaratskhelia serait encore en rodage, et décevant. Retour sur un joueur qui divise au PSG.
Le parcours et les performances de Khvicha Kvaratskhelia
Khvicha Kvaratskhelia, âgé de 24 ans, a récemment rejoint le Paris Saint-Germain (PSG) après avoir joué pour Naples. Son transfert fait de lui le quatrième joueur à passer du Napoli au PSG sous l’ère QSI, après Fabián Ruiz, Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani.
Depuis son arrivée au PSG, il a disputé 14 matchs, marqué 2 buts et offert 3 passes décisives. En Ligue des Champions UEFA, il a participé à 4 matchs, avec 1 but et 1 passe décisive. En Ligue 1, il a joué 8 matchs, marquant 1 but et réalisant 2 passes décisives.
Au cours de la saison 2022/2023 avec Naples, Kvaratskhelia a été le meilleur passeur de la Serie A avec 10 passes décisives et a marqué 12 buts en 34 matchs. La saison suivante, il a continué à montrer son talent avec 11 buts et 6 passes décisives en 34 matchs. En Ligue des Champions, il a accumulé 17 matchs, 2 buts et 5 passes décisives au total. Pour la saison actuelle, il a déjà joué 17 matchs, marqué 5 buts et réalisé 3 passes décisives, avec un taux de réussite de 28% sur ses 67 dribbles tentés.
En équipe nationale, Kvaratskhelia a été un élément clé pour la Géorgie, qui a participé pour la première fois à l’Euro 2024. Avec 40 sélections et 17 buts, il incarne l’espoir d’une nouvelle génération de joueurs géorgiens. Il a exprimé son ambition de contribuer à l’essor du football géorgien, affirmant que de nombreux jeunes talents émergeront. Sa performance en 2024/2025 pour la Géorgie inclut 21 matchs, 7 buts et 3 passes décisives.
La carrière de Kvaratskhelia en chiffres
Le parcours de Khvicha Kvaratskhelia est marqué par une carrière prometteuse, avec un total de 197 matchs, 42 buts et 37 passes décisives. En Serie A, il a remporté un titre lors de la saison 2022/2023. Ses performances individuelles au PSG montrent qu’il est le meilleur du club pour les dribbles réussis avec 1.8 par match. Il se classe également cinquième pour les tirs cadrés par match avec un ratio de 0.8 et quatrième pour les passes clés avec 1.5 par match.
Le tableau ci-dessous résume quelques statistiques clés de sa carrière :
🏆 Statistique | Valeur |
---|---|
🏆 Matchs joués | 197 |
⚽ Buts marqués | 42 |
👀 Passes décisives | 37 |
🔥 Dribbles réussis/match | 1.8 |
En termes de performances défensives, il se classe seizième pour les interceptions avec une moyenne de 0.3 par match. Sa capacité à se démarquer dans divers aspects du jeu montre son potentiel à devenir un joueur clé pour le PSG et l’équipe nationale géorgienne.
La contribution de Kvaratskhelia au football géorgien
La participation de la Géorgie à l’Euro 2024, marquée par la présence de Khvicha Kvaratskhelia, représente un tournant pour le football géorgien. Kvaratskhelia, avec ses 40 sélections et 17 buts pour la Géorgie, incarne l’espoir d’un renouveau. Son influence dépasse le terrain, car il inspire une nouvelle génération de joueurs géorgiens à viser plus haut.
En plus de ses performances individuelles, il a récemment souligné que le football géorgien est en pleine évolution, avec l’émergence de nombreux jeunes talents. Parmi les joueurs géorgiens notables évoluant dans d’autres clubs européens, on compte Georges Mikautadze à l’Olympique Lyonnais. Kvaratskhelia a déclaré que l’équipe nationale géorgienne, bien qu’elle ne soit pas encore au niveau de l’Argentine, a un potentiel immense.
Pour soutenir cette évolution, des initiatives sont mises en place pour développer le football à la base. Ces initiatives regroupent :
- Des programmes de formation pour les jeunes joueurs.
- Des collaborations avec des clubs européens pour échanger des compétences.
- La mise en place de tournois locaux pour identifier de nouveaux talents.
Ces efforts visent à renforcer la présence de la Géorgie sur la scène internationale et à offrir aux jeunes joueurs une plateforme pour exceller. En somme, Kvaratskhelia espère non seulement briller sur le terrain, mais aussi jouer un rôle clé dans la transformation du football géorgien.
Un regard sur l’impact de kvaratskhelia au-delà du terrain
L’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia au Paris Saint-Germain ne se limite pas à ses performances individuelles. Son intégration dans l’équipe parisienne ouvre la voie à une influence plus large sur le football européen. Son style de jeu dynamique et sa capacité à créer des opportunités offensives inspirent non seulement ses coéquipiers, mais également de nombreux jeunes joueurs qui voient en lui un modèle à suivre. Sa présence au PSG met en lumière l’importance de l’internationalisation des talents, renforçant ainsi les liens entre les clubs européens et les joueurs issus de divers horizons.
En dehors des terrains, Kvaratskhelia joue un rôle fondamental en tant qu’ambassadeur du football géorgien. Sa notoriété croissante contribue à attirer l’attention sur les talents émergents de son pays d’origine. Grâce à sa visibilité, il participe activement à la promotion des initiatives visant à développer le football en Géorgie. Cela inclut la mise en place de programmes éducatifs pour les jeunes et la création de partenariats avec des clubs européens afin de favoriser l’échange de compétences et d’expériences. Ces efforts collectifs visent à renforcer la structure du football géorgien et à offrir aux jeunes joueurs une plateforme pour se développer.
L’impact de Kvaratskhelia s’étend également au niveau culturel. En tant que figure emblématique du sport, il contribue à renforcer le sentiment d’identité nationale et de fierté parmi les Géorgiens. Sa réussite à l’international inspire une nouvelle génération à croire en leurs rêves et à poursuivre leurs ambitions, quel que soit leur point de départ. Ainsi, Khvicha Kvaratskhelia n’est pas seulement un joueur de football talentueux, mais aussi un catalyseur de changement et d’innovation dans le monde du sport. Sa capacité à influencer positivement tant sur le plan sportif que culturel souligne son importance dans le paysage footballistique actuel.
le talent de Kvaratskhelia illumine le PSG
Le Paris Saint-Germain a renforcé son effectif en janvier 2025 en recrutant Khvicha Kvaratskhelia pour un montant de 80 millions d’euros, incluant des bonus. Ce transfert a marqué un tournant pour le club, qui a vu en lui un joueur capable de sublimer son attaque. Arborant le numéro 7, Kvaratskhelia a rapidement trouvé sa place au sein de l’équipe parisienne.
En seulement huit matches, Kvaratskhelia a démontré son talent en marquant un but et en délivrant deux passes décisives. Son premier but en Ligue 1 est survenu lors d’une rencontre contre Monaco, tandis qu’il a également brillé en Ligue des champions en trouvant le chemin des filets face à Brest. Considéré comme l’un des joueurs les plus talentueux du PSG, il apporte une touche technique et créative qui enrichit le jeu de l’équipe.
Les débuts de Kvaratskhelia au PSG
Le point de vue de certains supporters
Nous sommes le 25 mars, 18h30, dans un pub parisien sans nom, quelque part entre Bastille et Nation. À l’intérieur, l’air est épais, saturé de bière tiède, de chips, et de déceptions refoulées. Accoudés au comptoir ou tassés autour de tables bancales, ils sont une petite dizaine, les yeux encore marqués par la tension du dernier match de Ligue des Champions. Pas de maillots, pas de paillettes, juste des regards vifs, des mains qui dessinent des schémas imaginaires dans l’air et des opinions… tranchantes. Très tranchantes.
À notre table : Karim, 38 ans, patron d’une boîte de com’ et supporter tatoué sur l’avant-bras ; Léo, 42 ans, prof de techno qui fait les déplacements “depuis l’époque où Amara Diané sauvait le club” ; Samir, 33 ans, livreur, volubile et passionné ; Thomas, 29 ans, étudiant en STAPS, l’œil acéré ; et enfin Mathieu, 45 ans, cadre sup’ mais surtout puriste du football “pré-Qatar”.
« Kvaratskhelia, entrée en jeu contre Liverpool : vous l’avez trouvé comment ? »
Karim soupire, lève les yeux au ciel : « Honnêtement ? Mou. Trop gentil. Je veux bien qu’on parle d’élégance, de technique, de toucher de balle… Mais frère, on joue à Anfield, pas dans une galerie d’art contemporain. Le mec est entré comme s’il allait jouer un foot à 7 du dimanche. Il faut des mecs qui mordent. Là, il a fait une caresse au match. »
Thomas rebondit : « C’est vrai. Tu sens qu’il a le talent. Mais j’en ai marre des joueurs qui “ont le talent”. On a eu Pastore, Ben Arfa, Draxler… On a besoin de mecs qui vont chercher des tripes, pas des highlights. Il a fait une ou deux belles passes, ok. Mais t’es au PSG, pas dans un spot Nike. »
« Certains disent que c’est justement ce genre de profil qui manquait au PSG : du pur football. Vous n’êtes pas d’accord ? »
Léo éclate de rire : « Ouais, du “pur football”… Et ensuite ? On leur offre des macarons Ladurée à la mi-temps ? Ce club, il sort tout juste d’une décennie de princesses. Là on a un joueur qui est capable de marcher sur un Argentin sans ciller, et ça, j’achète. Mais faut qu’il le fasse à chaque match. Sinon, c’est juste un Georgien à mèches avec des petits crochets de salon. »
« Pourtant, il a montré des trucs. Il est en phase d’adaptation… »
Samir coupe, agacé : « Ouais ben qu’il s’adapte vite alors ! Moi, j’ai pas payé mon abonnement Canal pour voir un mec “en rodage”. Il a coûté 70 plaques. Je veux des stats, des chiffres, des buts, pas des “presque”. Contre Liverpool, c’est lui qui fout le bordel dans la défense, c’est vrai. Mais t’as envie qu’il finisse le travail, pas qu’il esquisse des intentions. Il te donne une passe de but toute faite et personne n’en parle. Faut qu’il apprenne à tuer. »
« Et au retour ? Il doit être titulaire selon vous ? »
Mathieu intervient enfin, calmement mais sèchement : « Franchement, non. Pas pour l’instant. Contre une équipe comme Liverpool, faut des hyènes. Barcola, Doué, Dembélé… ces mecs-là pressent, mordent, harcèlent. Kvara, c’est du velours, pas de la barbelé. Il rentre bien dans les petits espaces mais dès que ça galope, il souffle. Et qu’on arrête avec “il défend bien”. Il met un tampon parce qu’il a pas eu la faute avant, pas parce qu’il est discipliné. »
« Mais il a cette patte… cette qualité rare. Ce côté imprévisible… »
Karim s’emporte : « Frère, Messi était imprévisible aussi. Mais Messi il te faisait ça avec 40 buts par saison. Kvara pour l’instant il est imprévisible pour les coéquipiers aussi. Personne sait quand il va lâcher son ballon. Y’a des moments où tu te dis qu’il joue à Football Manager en solo dans sa tête. »
« Est-ce qu’il peut devenir une légende du club, malgré tout ? »
Léo hésite, puis lâche : « Il en a les armes. Le talent, il l’a. L’envie, il semble l’avoir. Mais Paris, c’est pas Naples. Ici, si tu rates trois passes, tu deviens un filou. Il doit comprendre que s’il veut être “Kvaradona” ici, faut qu’il pisse le sang pour l’écusson. Pas juste faire des roulettes. »
Samir conclut d’une voix plus posée, presque affectueuse : « Moi je veux y croire. Parce que quand il joue juste, ça sent le caviar, pas le kebab. Mais il faut qu’il montre les dents. Qu’il devienne ce bâtard de génie dont on rêve. Parce que dans ce club, soit t’es un monstre, soit tu deviens Sarabia. Et je crois pas qu’il ait traversé l’Europe pour finir comme Sarabia. »
Autour d’eux, la soirée continue. Le ton monte entre deux bières, mais la passion reste intacte. Kvaratskhelia n’a peut-être pas encore conquis tout le vestiaire des supporters. Mais une chose est sûre : il a réveillé leur feu. Et à Paris, c’est déjà énorme.