Ce vendredi, le tribunal de commerce de Bordeaux examine le plan de continuation des Girondins dans le cadre de leur redressement judiciaire. Une majorité relative des créanciers a voté en faveur de ce plan.
Le verdict crucial pour les Girondins
Le jour important est arrivé pour les Girondins. Ce matin, le club se présente au tribunal de commerce de Bordeaux. Le plan proposé par la direction des Marine et Blanc prévoit une réduction de la dette, passant de 94 à 26 millions d’euros, avec des remboursements sur une décennie.
Un enjeu décisif
L’enjeu est clair : l’acceptation du plan permettra au club de continuer ses activités, tandis qu’un rejet mènerait à sa liquidation. La décision sera rendue la semaine prochaine. En attendant, l’audience promet d’être tendue, particulièrement en raison des réponses des créanciers, plus de 400, qui ont jusqu’à jeudi soir pour voter.
Fortress et l’État disent oui
Les créanciers ont voté majoritairement en faveur du plan. Sur 15 classes, au moins 9 ont approuvé. Gérard Lopez, principal créancier, a soutenu le plan, tout comme Fortress et King Street. Leur vote était crucial pour éviter l’échec du plan. Ils recevront 4,5 millions d’euros sous deux ans sur les 11,5 millions dus.
L’État a également voté oui, avec un remboursement prévu à 100% sur 10 ans pour ses 9 millions d’euros de dettes. La majorité des créanciers, dont le SAM Mérignac, ont aussi voté favorablement.
Les opposants au plan
Bordeaux Métropole a voté contre, le club proposant seulement 15% de remboursement pour les loyers impayés du Matmut Atlantique. La mairie de Bordeaux, bien que remboursée à 100% pour le domaine du Haillan, a également voté contre par solidarité. Les créanciers sportifs ont majoritairement rejeté le plan, bien que certains clubs étrangers aient voté oui.
Résultat symbolique
Ce vote représente une victoire symbolique pour les Girondins. Bien que favorable, il n’assure pas l’acceptation du plan par le tribunal de commerce. Le maintien de l’emploi et la viabilité financière à moyen terme sont également des critères essentiels. La question se pose : fait-on confiance à Gérard Lopez ?
Si le tribunal rendait un avis négatif, le club pourrait malgré tout avancer grâce à ce vote. Le tribunal a demandé à renforcer le projet d’ancrage local. En réponse, le club a présenté de nouveaux documents et des lettres d’intention d’investisseurs locaux souhaitant intégrer le capital.
Mon avis sur la situation
La situation des Girondins de Bordeaux est critique. Le soutien de créanciers influents est un atout, mais est-ce suffisant pour garantir la pérennité du club ? Les engagements locaux pourraient être une bouffée d’air, mais la confiance en la direction actuelle reste fragile. La suite dépendra de la capacité du club à prouver sa solidité et son engagement envers la communauté. La décision du tribunal sera cruciale, et le débat reste ouvert. Qu’en pensez-vous ?