Il y a 36 ans, le premier exploit de l’ASM en coupe des champions contre Bruges

C’était un soir ordinaire de novembre en 1988, mais pour les amateurs de football, c’était une nuit qui resterait dans les mémoires comme une démonstration éblouissante de la puissance sportive de l’AS Monaco. Sous le ciel illuminé de la Principauté, 12 729 spectateurs se sont réunis au Stade Louis-II pour être témoins de l’un des plus grands spectacles de l’histoire du football européen.

Le commencement d’une épopée

Les premières minutes de cette rencontre ont donné le ton. Dès la cinquième minute, Youssouf Fofana ouvrait le score pour Monaco après une action fulgurante qui laissait la défense du Club Bruges impuissante.

Quelques minutes plus tard, Luc Sonor enfonçait le clou, faisant vibrer l’enceinte du stade avec un but magnifique. Le public, en liesse, savait alors qu’il allait assister à une performance hors du commun.

Le hat-trick de Youssouf Fofana

Alors que le match avançait, José Touré se joignait à l’euphorie collective en marquant deux buts, creusant ainsi l’écart avec des frappes décisives à la 24e et 30e minute. Comme si le sort de la rencontre n’était pas déjà scellé, Youssouf Fofana effectuait son retour avec deux autres réalisations, complétant un hat-trick mémorable. Yves Audoor, pour le Club Bruges, sauvait l’honneur à la 62e minute, mais cette maigre consolation ne pouvait assombrir l’éclat de la victoire des Monégasques.

Arsène Wenger en chef-d ‘orchestre

En coulisse, un homme souriait discrètement, fier de ses pupilles. Arsène Wenger, alors entraîneur de l’AS Monaco, avait réussi à façonner une équipe dynamique, capable de dominer le terrain avec style et bravoure. Sa vision tactique, alliant rigueur défensive et flair offensif, portait ses fruits et inscrivait son nom et celui de son équipe dans l’histoire.

Puel et weah remplaçants…

En fin de match, les remplacements de Claude Puel et du futur Ballon d’Or George témoignaient de la profondeur d’un effectif impressionnant, préparé à affronter la gloire européenne.

Ces jeunes talents, guidés par Wenger, allaient contribuer à la réputation croissante d’un club désormais redouté sur le continent.

Mon avis sur cette soirée légendaire

Il est indéniable que ce match de la coupe d’Europe des clubs champions, joué le 9 novembre 1988, reste gravé dans les annales du sport comme une soirée qui a non seulement célébré l’excellence individuelle mais aussi la suprématie collective. Cette rencontre doit être discutée non pas comme une simple victoire, mais comme l’illustration parfaite de la beauté du football lorsque toutes les étoiles semblent alignées.

Certains diront que ces moments sont rares, que c’était un écho d’une époque où le football semblait plus pur, moins commercial. Cependant, est-ce une romantisation du passé, ou avons-nous réellement perdu une part de cette magie irrésistible dans le football d’aujourd’hui ? C’est là une question qui continue de diviser les fervents du ballon rond.

Arthur
A propos de l'Auteur
Arthur
Arthur Pierrot est journaliste pour un grand média sportif, amoureux du beau jeux et du football ancien, il est aussi un grand passionné du PSG pour lequel il nous fait par de sa passion.

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