Le plus beau but de l’histoire des verts en 1976

Il est des instants que le temps n’efface jamais, des souvenirs qu’on chérit et qui, malgré les années, restent éternellement vibrants dans notre mémoire collective. Parmi ceux-ci, le printemps 1976 résonne encore chaleureusement dans le cœur des supporters français, et plus particulièrement dans celui des fidèles de l’AS Saint-Étienne. C’était un temps où les Verts régnaient en maîtres sur le football hexagonal et rêvaient de conquêtes européennes. S’ils ont échoué face aux infâmes poteaux carrés de Glasgow en finale contre le Bayern Munich, leur parcours épique a été marqué par un retour de feu, en quart de finale contre le Dynamo Kiev.

Le souffle coupé par la remontada

En mars 1976, au milieu des cris féroces et de l’air glacial de l’Est, les Verts avaient été dominés par l’impitoyable Dynamo Kiev, s’inclinant 2-0. Acculé mais non brisé, le club stéphanois, déterminé à renverser la vapeur, savait qu’un exploit était nécessaire au retour dans leur chaudron bouillant de Geoffroy-Guichard. Et ce fut sous la houlette de l’ingénieux Robert Herbin, révolutionnaire de l’entraînement physique en France, que les joueurs se préparèrent pour la bataille de leur vie. Herbin, s’inspirant des plus grands stratèges du football, apporta à ses hommes cette préparation physique qui leur donnerait le souffle nécessaire pour étouffer leurs adversaires soviétiques.

L’atmosphère électrique de geoffroy-guichard

Le jour tant attendu, Geoffroy-Guichard vibrait d’une énergie colossale. Les verts, animés par une détermination sans faille, prirent d’assaut les Ukrainiens dès le coup d’envoi, enflammant chaque mètre carré du pitch par leur intensité. Les minutes s’écoulaient, le public en haleine, jusqu’à ce que Gérard Janvion, expert en neutralisation, muselle le formidable Oleg Blokhine, Ballon d’Or 1975. Et puis vint cet instant mémorable de la 63e minute où après une échappée avortée du même Blokhine, les Verts ouvrirent le score grâce à Hervé Revelli. Suivi de très près par un coup franc magistral de Jean-Michel Larqué. Les rêves revenaient à ceux qui savaient oser.

L’ange vert et l’exploit du siècle

Cependant, ce fut à la 113e minute, parmi les ombres grandissantes de la fatigue et les espoirs vacillants, que l’Ange Vert, Dominique Rocheteau, se leva contre le destin. Blessé mais indomptable, inspiré par le soutien indéfectible de ses coéquipiers et du public, il planta le troisième et dernier clou du cercueil du Dynamo Kiev. Un but parti de nulle part, mais celui qui, dans l’esprit de bien des stéphanois, égale en importance celui de l’histoire moderne. Ce but sublime porta les Verts droit vers cette fameuse finale de Glasgow.

Mon avis sur ce moment d’antologie

Le but de Rocheteau représente pour moi une quintessence de l’esprit sportif : ténacité, solidarité et dépassement de soi. En des temps d’incertitude, cette remontée stéphanoise nous rappelle que la gloire est réservée à ceux qui refusent l’abandon, même face à l’inéluctable. Est-ce là le but le plus crucial de l’histoire des Verts ? Nombreux diront que oui, tant il symbolise non seulement une victoire mais aussi un exemple éternel de dévotion et de passion pour son maillot et ses supporters.

Qu’en pensez-vous ? Est-ce que ce but de Rocheteau trône au sommet de l’histoire des Verts, ou avez-vous d’autres souvenirs légendaires en tête ? Partagez vos réflexions et laissez-nous voyager à travers vos récits footbalistiques enflammés.

Arthur
A propos de l'Auteur
Arthur
Arthur Pierrot est journaliste pour un grand média sportif, amoureux du beau jeux et du football ancien, il est aussi un grand passionné du PSG pour lequel il nous fait par de sa passion.

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