Dans le monde vibrant du football, il est des moments qui restent gravés dans les mémoires collectives et, plus que tout, dans les cœurs des supporters. Le 18 novembre 2009, au stade El Merreikh d’Omdurman, l’histoire du ballon rond a connu l’un de ces instants inoubliables lors du match de barrage pour la qualification à la Coupe du Monde 2010.
Une rencontre féroce entre deux géants d’Afrique du Nord : l’Égypte et l’Algérie. Pour ceux qui l’ont vécue, cette soirée résonne encore, telle une mélodie nostalgique d’un passé aussi intense qu’éphémère.
L’angoisse d’avant-match
L’ambiance électrique du stade était palpable bien avant le coup d’envoi. Les drapeaux agités dans les tribunes formaient une mer de couleurs et les chants des supporters ne faisaient que monter en intensité. L’Égypte, dirigée par l’entraîneur charismatique Hassan Shehata, avait épuisé ses forces pour en arriver là, espérant atteindre les rives de leur troisième Coupe du Monde.
Leurs joueurs étoiles comme Muḥammad Abū Tarīka et le maître tacticien Ahmed Hassan étaient sous pression, tandis qu’à l’autre bout du terrain, l’Algérie de Rabah Saadane semblait solidement ancrée à ses convictions. Fawzi Chaouchi et ses coéquipiers étaient prêts à tout donner pour saisir cette chance historique.
Un but libérateur qui fait exploser le stade
Dans ce duel acharné, la tension était palpable. Les minutes passaient lentement sous le ciel d’Omdurman, les erreurs de passes et les tacles glissants soulignaient l’intensité du duel.
Puis, vient la 40e minute. Anthar Yahia, défenseur aux nerfs d’acier, décoche un tir à bout portant qui fait trembler les filets de l’Égypte.
Un unique but qui résonne comme un coup de tonnerre, libérant un torrent de joie chez les Algériens et plongeant l’Égypte dans un silence assourdissant. Ce but, c’est la porte ouverte vers une nouvelle épopée mondiale pour les Fennecs, un rêve d’Afrique qui s’empare du monde entier.
L’épilogue d’une bataille
Le coup de sifflet final a sifflé comme une délivrance pour les Algériens et a marqué le début d’une liesse incommensurable.
Les 35 000 âmes présentes étaient témoins de l’histoire qui s’écrivait sous leurs yeux. Pour l’Égypte, c’était un goût amer, un rêve qui s’évaporait dans la chaleur d’Omdurman. En dépit des efforts, les remplacements tactiques de Shehata et la détermination de ses hommes, la marche vers la Coupe du Monde s’arrêtait là.
…mon avis sur un match au-delà du football
Ce match, au-delà des aspects sportifs, est un rappel de la manière dont le football peut transcender l’enjeu d’un simple jeu, devenant un catalyseur d’émotions énormes et profondes. Toutefois, il questionne la raison pour laquelle ces rivalités, pourtant enrichissantes, ne peuvent s’extraire d’une violence latente qui accompagne parfois ces rencontres. Peut-être que ce glorieux souvenir nécessite une introspection.
Les occasions comme celles-ci devraient célébrer l’unité et la passion partagée, au lieu de devenir le théâtre d’une division. Au fond, c’est là toute la beauté et la tempête de ce sport fascinant : savoir se souvenir des moments sublimes tout en apprenant des erreurs du passé. Que cet épisode serve de souvenir, mais aussi de leçon pour un avenir où le respect sur le terrain égalera la passion qui le borde.
J’ai regardé cette match tellement c’était chaud Libye était en guerre le numéro 3 d’Algérie ma beaucoup impressionné